Histoire du COSSL
Naissance du Comité des Organismes Sociaux de Saint-Laurent (COSSL)
Le Comité des Organismes Sociaux de Saint-Laurent (COSSL) tire son origine du projet Pie XII / Notre-Dame-Du-Bois-Franc dont les objectifs étaient d'identifier les besoins pédagogiques et sociaux des écoles. La commission scolaire cherchait notamment à mieux accueillir les nouveaux arrivants et le besoin de services pour les aînés se faisait également sentir. Le moment se prêtant à une concertation structurée, en 1977, la commission scolaire Sainte-Croix, le Bureau d'aide juridique et le Centre de services sociaux lancent l'idée de créer un comité voué à la concertation locale entre les organismes de la municipalité. Ce sera la première table de concertation de Saint-Laurent.
En 1978, une première réunion met en présence 10 organismes avec pour résultat l'incorporation du COSSL en 1979 et l'adhésion de six autres partenaires. Les membres définissent alors la structure initiale composée de comités sectoriels qui reflètent les pré-occupations et les objectifs des organismes membres. Ces comités, dont plusieurs ont survécu aux années, oeuvrent dès lors sous une seule instance fédératrice : réfugiés de la mer (Comité Immigrants, 1980) ; personnes âgées (Comité Gérontologie, 1981), personnes handicapées intellectuelles (Comité Handicapés, 1983) ; jeunes adultes (Regroupement des Intervenants-jeunesse, 1983). Dans les faits, le plan d'action du COSSL est la somme des plans d'action des comités auxquels s'ajoute celui du conseil d'administration.
Au fil des ans et grâce à ses divers comités, le COSSL a su obtenir l'adhésion de la vaste majorité des acteurs locaux : organismes communautaires, institutions publiques, institutions parapubliques et milieu des affaires. Il devient donc le lieu où se construit et s'articule la vision locale.
Les temps modernes
À la fin des années 90, le COSSL s'est restructuré en vue d'augmenter l'autonomie de ses comités. On a aussi décidé d'embaucher un coordonnateur et de retirer aux bailleurs de fonds leur siège au conseil d'administration ainsi que leur droit de vote aux assemblées. Invités néanmoins aux assemblées générales et régulières, ils ont continué d'y participer assidûment. Par la suite, un collège électoral a été établi pour le conseil d'administration dont les 7 sièges se répartissent comme suit : 5 à élire en assemblée générale (1 pour les organismes publics et parapublics et 4 pour les organismes communautaires) et 2 à coopter, donc choisis par les élus du conseil d'administration parmi les organismes communautaires ou les organismes publics et parapublics.